Groupe Jeunes Pros

Le 12 juillet 2018
 
Bonjour à vous,

Comme j’ai pu en discuter avec certains, je vous annonce l’arrêt de notre groupe jeunes pros Saint-François-Xavier, cette année nous étions trop peu à participer régulièrement et pas suffisamment pour que le fonctionnement soit pérenne pour l’année à venir. 
On peut rendre grâce à Dieu pour toutes ces belles années de réflexion et de partage vécues au sein de notre petit groupe !
Je vous souhaite un bel été, enrichissant est rafraichissant !!

Bruno Lebossé
Tel : 06 09 24 82 10
mail : lebobru@free.fr

————————————–

Textes de réflexion lors des réunions depuis le 3 octobre 2017 en cliquant sur le lien ci-dessous

SPINOZA Traité théologico-politique (1670)
Lettre à Mon Gendre Agnostique

Heureux les cœurs purs

————————————–

Bonjour à tous !
J’espère que vous avez passé un bel été et que la reprise s’est bien passée. C’est l’heure de la rentrée aussi pour notre groupe jeunes pros, la 1ère rencontre de cette nouvelle année aura lieu le mardi 3 octobre toujours à 19h30 à St François-Xavier. 
Je vous rappelle aussi que ce week end (le 23-24) aura lieu l’excellent week end 3D, n’hésitez pas à y participer si vous êtes dispos ! Plus d’infos sur ce site :

https://www.weekend3d.org

Bonne semaine à chacun,

Bruno

————————————–

« Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu  réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»

Saint François d’Assise

Mettre de l’ordre dans ses pensées. Commencer posément, sans hâte, et aller petit à petit, mu par une force tranquille. S’organiser. Se laisser faire aussi, par son intuition personnelle, parfois insensée d’apparence, déraisonnable. “Mais vous n’y pensez pas !” Eh bien non, justement, on n’y pense pas, on accepte de se laisser conduire, façonner peut-être par la Providence. On n’y pense pas, on s’aventure, la paix au cœur, l’esprit paisible étrangement empli de certitudes presque orgueilleuses, alors que notre parcours est si humble ! Mais le plus fort, dans tout cela, c’est l’amour. Oui : l’amour est le plus fort, il est déraisonnable, fondamentalement, surtout dans ce qu’il contient d’inconditionnel. Comment ne le serait-on pas, déraisonnable, si l’on s’en laisse inspirer ? S’il faut être des fous, soyons des fous d’amour ! Et ayons la douce folie de nous en enorgueillir !

François Garagnon

————————————–

————————————–

Synthèse de la réunion du 19 juin 2017
Ce soir, pour notre dernière rencontre jeunes pro, nous étions en petit comité : Solenne, Jérémie, Olivia et moi. Nous avons mis deux tables dehors avec quelques chaises. Solenne avait apporté 1 melon avec du jambon cru et Jérémie avait commandé une pizza. Il ne faisait pas trop chaud et nous étions très bien. Nous avons partagé ensuite à partir du texte des béatitudes. Olivia a fait remarqué que ces paroles qui semblent encourager à « subir » ne sont pas une apologie de la souffrance et débouchent sur un réel bonheur, promesse de Dieu. Jérémie était assez déconcerté par le côté « passif », apparemment, de ces paroles. Nous avons noté que nos sociétés occidentales s’étaient surtout développées à partir d’une volonté d’agir et de produire pouvant dégénérer dans un certain activisme empêchant parfois d’accéder à la contemplation, source de vie et de vivification. Nous avons fait remarquer que ces béatitudes nous révèlent le visage du Père lui-même qui est le premier à les vivre. Nous avons convenu qu’il n’y a pas de relations d’amitiés qui ne mettent pas en œuvre, d’une façon ou d’une autre, ces attitudes. Nous avons parlé de Jésus « qui savait par lui-même ce qu’il y a dans l’homme », lui qui a passé 30 ans dans une vie cachée, « grandissant en sagesse en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes » qui n’a pas entrepris de « faire quelque chose » de façon volontariste, mais qui a laissé à la Grâce le soin de faire mûrir les fruits de sa vie, « attendant son Heure ».
Et nous avons parlé de bien d’autres choses encore…
 
Synthèse de la réunion du 27 avril 2017

Texte de réflexion pour notre rencontre du jeudi 27 avril neomonachisme

Le monachisme intériorisé : Paul Evdokimov nous invite, en tant que laïcs à vivre les trois vœux monastiques (pauvreté, chasteté, et obéissance) pour témoigner et vivre notre foi chrétienne.
Le seigneur recherche les cœurs remplis d’Amour pour Dieu et le prochain, qu’il porte l’habit noir ou soit laïc. Vivre le monachisme intériorisé c’est avoir l’esprit d’obéissance, d’humilité et de pureté.
Les vœux monastiques permettent d’expérimenter la vraie liberté humaine :
– la pauvreté restitue à aimer les choses comme ‘don de Dieu’, elle libère de l’emprise du matériel et ramène à l’essentiel ;
– la chasteté libère de l’emprise du charnel et permet la purification des cœurs. La chasteté de l’âme nous fait contempler la beauté des ‘créatures de Dieu’ en respectant leur liberté et sans vouloir nous les approprier ;

– l’obéissance à la volonté du Père libère de l’emprise idolâtre de l’ego. Elle propose de mettre son esprit à l’écoute de l’Esprit et de rechercher la vérité.

*******************************************

C’est le carême qui commence ! youpi !
Voulez-vous jeûner ? quoi ? plus de nutella, de portable, de télé ? ça va pas la tête !!

Jeûnez de paroles blessantes et transmettez des paroles douces et agréables.
Jeûnez de mécontentements et emplissez-vous de gratitude.
Jeûnez de pessimisme et emplissez-vous d’espérance et d’optimisme.
Jeûnez de préoccupations et emplissez-vous de confiance en Dieu.
Jeûnez de possessions et emplissez-vous des choses simples de la vie.

Jeûnez d’idées superficielles et emplissez-vous de prières.
Jeûnez d’égoïsme et emplissez-vous de compassion pour les autres.
Jeûnez de rancunes et emplissez-vous d’une attitude de réconciliation.
Jeûnez de paroles et emplissez-vous de silence et d’écoute des autres.
Si vous appliquez ce jeûne, le quotidien ira s’inonder de paix, de réconciliation, de foi, d’amour et de confiance.

 
 
Synthèse de la réunion du 15 février 2017
Nous avons échangé sur le texte de la conférence des évêques sur « retrouver sens du politique ». L’extrait choisit pour ce soir concernait uniquement les chapitres 9 et 10 avec intro et conclusion, mais nous vous invitons à lire le document complet d’une dizaine de pages, très riche et très intéressant.
Les chapitres choisis abordaient la question de la laïcité et de l’engagement de tous.
Nous avons été interpellés par le fait que chacun à son niveau a son rôle politique à jouer. Nous avons alors réfléchi sur nos moyens d’actions dans la société, pour faire évoluer les choses. Il nous a paru évident que notre pouvoir d’achat constitue un bras de levier important dans les orientations économiques à l’échelle locale ou même mondiale. Nous avons également mis le doigt sur le fait qu’il ne faut pas attendre de l’état, ou de tout autre organisme public, qu’une solution soit parachutée sur tous les problèmes. En réalité, nous avons compris que notre « action politique » réside aussi et surtout dans la possibilité qui nous est donnée de nous comporter avec notre entourage selon la vision que l’on souhaite du monde.
Nous avons souligné le fait qu’avant tout, le Christ nous invite à vivre en société pour être heureux, et à accorder pour cela nos pensées et nos actes.
Ce texte nous a rappelé également qu’au delà de la vision pessimiste induite par certains médias, le Christ nous conduit sur une voie royale: celle de ne pas se laisser embarquer par la morosité ambiante mais croire en l’invincibilité de l’espérance, mettre en œuvre dans nos vies la dialogue, l’écoute et le partage, pour que la vie en société ne soit pas une occasion de chute mais une réelle communion dans le Christ ressuscité.
 
 
 
Synthèse de la réunion du 16 janvier 2017

Nous avons échangé sur un extrait de la bulle d’indiction du pape François intitulée « le visage de la miséricorde ».
L’extrait choisi portait sur le rapport entre justice et miséricorde. Le pape nous dit qu’elles ne s’opposent pas, mais qu’il faut suivre les deux, sans en laisser une de côté. Par exemple, un prisonnier a écrit à sa mère une lettre pour lui dire que, même si il l’aime et ne lui reproche rien, si il en était là (en prison) c’était aussi de sa faute à elle: quand il volait un vélo à 8ans, elle le cachait dans la cave, etc…. D’après lui, c’est par les habitudes qu’il a pris depuis très jeune, par son vécu, et les rencontres qu’il a pu faire qu’il a agit de la sorte aujourd’hui et qu’il se retrouve accusé et condamné par la justice. Ainsi, cette mère qui a agit en voulant bien faire, pensait agir par bienveillance pour protéger son enfant, mais n’a pas suivi ce qui était juste. Cette exemple nous rappelle également que nous sommes tous concernés par ce que vit notre prochain : « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. » Aidons nous les uns les autres à reconnaître le Christ dans nos vies.
Dieu nous appelle à devenir juste , c’est à dire à être conscient qu’Il nous aime inconditionnellement. Cette justification nous conduit à reconnaître notre pêché. Ainsi, la justice de Dieu dépasse la justice des hommes, sans la remplacer.

BULLE D’INDICTION DU JUBILÉ EXTRAORDINAIRE DE LA MISERICORDE « rapport entre justice et miséricorde »

Synthèse de la réunion du 30 novembre 2016

« Hier nous avons échangé sur l’homélie du pape François lors de la messe du 31 juillet 2016 aux JMJ en Pologne.
Le texte d’évangile de ce jour était la rencontre de Jésus et Zachée.
Nous avons été frappé par la manière dont le pape nous touche par son discours à la fois accessible et profond, avec une simplicité de parole qui nous fait redécouvrir des choses que nous avons déjà entendu. On pourra retenir par exemple l’importance de rester joyeux en toute circonstance, ou le fait que Jésus porte toujours un regard sur nous en profondeur.
Nous avons échangé sur le fait que Zachée ait du affronter le regard des autres pour monter dans l’arbre, et prendre le risque de s’exposer davantage, et d’être jugé. Chercher et suivre le Christ peut nous amener à réfléchir et réagir différemment de la majorité des gens, et ainsi à nous exposer à des jugements hâtifs. Nous avons alors échangé sur le fait d’être exclu lorsqu’on ne respecte pas les codes dictés par la société, et surtout comment vivre et accepter cette possible exclusion. Celle-ci pouvant être vécue comme un échec ou une impasse, nous avons discuté du fait que Dieu nous invite à tourner notre regard vers lui, et à lui faire confiance plutôt que de rester centré sur nous et nos mauvais sentiments induits par cette exclusion.
Le pape nous invite à porter sur les autres le regard que Jésus a posé sur Zachée, et de ne pas rester à la superficie des choses, de ne pas laisser les autres guider notre vie, mais bien de la saisir et de prêcher l’espérance sans relâche et sans limite, de lutter pacifiquement pour l’honnêteté et la justice, de chercher à accomplir la volonté de Dieu plutôt que chercher la gloire des hommes. »

*********
Prochaine réunion le lundi 16 janvier à 19h30 à Saint-François-Xavier
Dans un monde qui change,
pdf-39070Retrouver le sens du politique

Le Conseil permanent de la Conférences des évêques de France aux habitants de notre pays

Pens2e-revigorante

————-

« Commence par faire le nécessaire, puis fais ce qu’il est possible de faire, et tu  réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»  Saint François d’Assise

————- 

Mettre de l’ordre dans ses pensées. Commencer posément, sans hâte, et aller petit à petit, mu par une force tranquille. S’organiser. Se laisser faire aussi, par son intuition personnelle, parfois insensée d’apparence, déraisonnable. “Mais vous n’y pensez pas !” Eh bien non, justement, on n’y pense pas, on accepte de se laisser conduire, façonner peut-être par la Providence. On n’y pense pas, on s’aventure, la paix au cœur, l’esprit paisible étrangement empli de certitudes presque orgueilleuses, alors que notre parcours est si humble ! Mais le plus fort, dans tout cela, c’est l’amour. Oui : l’amour est le plus fort, il est déraisonnable, fondamentalement, surtout dans ce qu’il contient d’inconditionnel. Comment ne le serait-on pas, déraisonnable, si l’on s’en laisse inspirer ? S’il faut être des fous, soyons des fous d’amour ! Et ayons la douce folie de nous en enorgueillir !

François Garagnon
————-
Synthèse de notre réunion du 3 novembre 2016

« Nous avons eu un temps d’échange sur un texte d’évangile selon saint Matthieu : la seconde multiplication des pains jusqu’à la mise en garde de Jésus contre les enseignements des pharisiens.

Nous avons relu ensemble ce texte et essayer de trouver quelle bonne nouvelle Jésus a voulu nous dire à travers cette histoire. Nous avons souligné le fait que Jésus fait assoir la foule par groupe, et qu’il ne fait pas apparaître la nourriture par magie. Il multiplie ce qui existe, ce que lui donne les disciples. Nous avons compris que Jésus nous invite à donner le peu que nous sommes, et lui, en fera une multitude de richesses pour les autres.
Nous avons souligné le fait que l’eucharistie reprenait les 4 verbes du texte : prendre, bénir, rompre et donner. Ce qui est vrai pour le pain du Christ est vrai pour tout le reste, et en premier lieu nos vies. Nous sommes appelés à nous saisir de la vie qui nous a été donnée, d’en rendre grâce, de rompre avec nos certitudes et nos peurs pour nous ouvrir au projet d’amour auquel Jésus nous invite, et se mettre au service des autres.
Enfin à travers le deuxième passage d’évangile, nous avons échangé sur le fait que Jésus nous mettait en garde de ne pas avoir une approche trop comptable de la vie, et sur le fait qu’il y avait un décalage entre Jésus et les disciples qui ne comprenaient pas immédiatement toutes les paraboles de Jésus. »
 

————-
Synthèse de notre réunion du 6 octobre 2016
« Nous avons échangé à partir du discours du pape lors de la soirée de rassemblement général au terme des JMJ de cet été en Pologne.
Olivia, qui était au JMJ a très bien résumé en quelques mots: « le pape nous a demandé de ne pas être des chrétiens du canapé mais des chrétiens du terrain ».
Dans ce texte, le pape nous met en garde de ne pas se laisser endormir par le confort d’une vie planplan centrée sur notre personne. Il nous invite à ne pas être de simples spectateurs des drames de notre époque à travers nos écrans, mais de vivre la rencontre humaine, sans avoir peur des différences, et dans la confiance en le christ, présent en chacun de nous. Il nous invite à construire des ponts de fraternité partout là où nous vivons, et en toute circonstance.
Nous avons évoqué comment cet appel raisonnait en nous. Malgré l’aspect du texte qui pourrait être perçu comme moralisateur par certains, nous avons échangé sur le fait que l’action est complémentaire de la prière, et inversement. Nous avons échangé sur la notion d’effort dans la foi chrétienne, qui peut être mal comprise ou mal vécue: Si les disciples sont sortis de la peur pour aller évangéliser le monde, ce n’est pas par raison ou par surcroît d’effort, mais parce qu’ils ont reçu la grâce de l’Esprit Saint. De même nous aussi nous devons nous ouvrir à la grâce de Dieu, dans l’humilité de ce chacun est. »

pdf-39070 Texte ayant servi de base à notre réflexion